|
Forand,
Claude.
Ainsi
parle
le
Saigneur
.
Éd.
David,
2006,
209
p.
Le
Fanatisme
religieux
Dans
Le
Cri
du
chat,
un
notable
est
assassiné
à
Chesterville,
près
de
Victoriaville.
En
2006,
l'auteur,
natif
de
la
région,
revient
dans
la
municipalité
en
confiant
une
seconde
enquête
à
son
sergent
fétiche,
Roméo
Dubuc.
Hospitalisé
pour
des
examens
de
routine,
il
apprend
que
l'on
a
découvert
le
corps
de
deux
jeunes
asphyxiés
dans
une
auto
incendiée,
témoin
silencieux
de
leurs
ébats
"
honteux
",
comme
on
disait
jadis.
|
Le
double
assassinat
est
signalé
à
la
police
par
le
biais
d'une
note
signée
de
la
main
même
du
meurtrier.
Il
agit
au
nom
du
Seigneur
pour
punir
les
dérèglements
sexuels
comme
le
laisse
entendre
l'homophone
employé
dans
le
billet
remis
à
la
Sûreté
du
Québec
:
"
Ainsi
parle
le
Saigneur
".
Le
bras
vengeur
de
Dieu
est
actif
dans
le
paisible
village.
L'enquête
en
cours
se
complique
quand
le
même
meurtrier
procède
à
la
décapitation
d'un
pédophile
à
l'instar
de
celle
de
saint
Jean-Baptiste.
La
Bible
l'inspire
comme
Baudelaire
a
avivé
l'imaginaire
de
Jacques
Côté
pour
écrire
Le
Rouge
idéal.
Mais
le
cinquième
commandement
de
Dieu
-
Homicide
point
ne
seras
-
n'a
pas
eu
d'écho
chez
le
saint
justicier,
qui
n'a
retenu
que
le
sixième
:
"
Impudique
point
ne
seras."
Pour
que
ce
dernier
soit
respecté,
il
s'est
arrogé
le
droit
de
réserver
la
peine
de
mort
aux
adeptes
du
fruit
défendu.
Le
sergent
Dubuc
n'est
pas
au
bout
de
ses
peines
en
croisant
le
fer
avec
ce
fanatique
religieux,
d'autant
plus
que
le
psychopathe
sait
quitter
le
lieu
du
crime
sans
laisser
d'indices.
Avec
des
ingrédients
traditionnels,
l'auteur
a
réussi
une
recette
bonne
en
"
sac
à
farine
",
dirait
le
policier
vedette
du
polar
aux
prises
avec
la
déviance,
comme
le
héros
de
Maxime
Houde
dans
La
Mort
dans
l'âme,
un
polar
enraciné
dans
la
piété
d'un
détraqué.
À
savoir
si
le
cortège
des
fous
de
Dieu
plaît
au
Créateur
du
monde.
|