Destiné
à
ceux
qui
ont
perdu
ou
qui
perdent
leur
culture,
le
recueil
est
lui
aussi
une
œuvre
de
rassemblement
pour
raffermir
la
communauté
ébranlée
par
les
autorités
d'autrefois
qui
ont
tout
fait
pour
assimiler
les
Amérindiens
au
monde
des
blancs.
Et
encore
aujourd'hui,
ils
doivent
lutter
pour
sauvegarder
les
territoires
qui
les
font
vivre.
On
ne
se
gêne
pas
de
les
laisser
en
plan
en
détournant
les
rivières
afin
d'y
construire
des
barrages
qui
serviront
à
pourvoir
les
blancs
du
sud
en
électricité.
Considérés
avec
dédain
par
la
majorité
d'origine
européenne,
ces
peuples
avaient
besoin
de
ce
recueil
pour
garder
leur
estime
d'eux-mêmes.
Chaque
nouvelle
vient
leur
raconter
comment
ils
peuvent
vivre
en
autochtone
leur
amour,
leurs
rêves
les
plus
intimes
dans
un
univers
raciste.
Et
les
auteurs
souhaitent
avant
tout
que
chacun
renoue
avec
la
culture
qui,
jadis,
l'a
porté.
Si
les
premières
nations
s'éloignent
des
mouvements
fondateurs
de
leur
communauté,
elles
peuvent
dire
adieu
à
une
existence
qui
trouvait
jadis
son
sens
dans
un
mode
de
vie
adapté
à
la
nature
et
aux
conditions
qu'elles
engendraient
comme
les
déplacements
saisonniers
pour
subvenir
à
leurs
besoins.
On
n'oublie
pas
également
de
pointer
les
accélérateurs
de
leur
perte
comme
l'alcoolisme
dans
lequel
les
blancs
les
ont
plongés
et
les
déracinements
des
enfants
vers
des
pensionnats
pour
irradier
leur
culture.
Le
recueil
montre
un
univers
menacé
de
disparition.
Il
invite
surtout
les
blancs
à
comprendre
les
malaises
des
premières
nations
et
à
appuyer
les
élans
qui
vont
dans
le
sens
d'un
renouveau
pour
ces
communautés
dont
ils
partagent
le
territoire.
L'intention
devait
se
matérialiser,
mais
on
ne
peut
pas
dire
que
les
narrations
soient
très
efficaces
pour
atteindre
l'objectif
visé.
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