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Desrosiers,
Sylvie.
Bonne
nuit,
bons
rêves,
pas
de
puces,
pas
de
punaises.
Éd.
Triptyque,
1995,
152
p.
La
Femme
de
trente
ans
Quand
la
trentaine
est
bien
entamée,
il
semble
urgent
de
terminer
rapidement
sa
quête
de
soi
et
de
trouver
les
valeurs
qui
animeront
le
reste
de
la
vie.
Que
la
trentenaire
sache
que
la
quinquagénaire
remet
en
question
les
choix
qu'elle
a
faits
vingt
ans
plus
tôt.
Quoi
qu'il
en
soit,
les
protagonistes
se
rencontrent
souvent
autour
d'une
table
pour
partager
les
agapes,
mais
surtout
pour
discuter
de
leur
avenir
qu'elles
espèrent
vivre
avec
le
compagnon
modèle
:
fidèle,
bonne
situation
et
beau
comme
un
Apollon.
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L'auteure
réunit
donc
différents
types
féminins
autour
d'une
table:
la
grassouillette,
la
biberonne,
la
professionnelle...
Ce
sont
toutes
des
femmes
qui
répondent
à
la
norme
commune
:
s'inquiéter
de
son
destin.
Les
hommes
auraient
avantage
à
lire
ce
roman
pour
connaître
ce
que
l'on
attend
d'eux.
Depuis
Laure
Conan,
le
portrait
que
l'on
trace
du
mâle
est
assez
négatif
pour
déprimer
le
plus
optimiste.
Même
si
les
femmes
portent
un
jugement
sévère
sur
la
moitié
de
l'humanité,
toutes
cherchent
le
compagnon
à
qui
elles
pourraient
dire
avant
de
s'endormir
:
"
Bonne
nuit,
bons
rêves,
pas
de
puces,
pas
de
punaises.
"
Bref,
l'auteure
analyse
les
relations
homme-femme,
lesquelles
pourraient
être
harmonieuses
si
la
gent
masculine
prenait
conscience
des
carences
qui
l'affligent
de
par
sa
nature,
semble-t-il.
Le
lecteur
s'amusera
beaucoup
en
parcourant
ce
court
roman.
Le
ton
est
à
l'humour,
et
l'écriture
simple,
trop
même,
coule
vers
un
dénouement
qui
comblera
le
seul
porteur
du
chromosome
Y
de
l'œuvre.
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