Barcelo,
François
Cadavres.
Éd.
Gallimard,
1998,
213
p.
Un
drôle
de
matricide
Depuis
vingt-cinq
ans,
François
Barcelo
raconte
des
aventures
rocambolesques
tournant
autour
d'un
grave
événement
impliquant
des
personnages
caricaturaux.
Pour
ce
polar,
un
jeune
campagnard
de
la
région
de
Lanaudière
tue
sa
mère
qui
lui
en
a
donné
l'ordre.
Le
héros
est
bien
embêté
par
son
crime
parce
qu'il
doit
conduire
sa
voiture
d'une
main,
se
servant
de
l'autre
pour
empêcher
la
pluie
de
s'engouffrer
par
le
trou
laissé
par
une
première
balle,
qui
a
raté
la
cible
assise
à
côté
de
lui.
Pour
se
débarrasser
du
cadavre,
il
appelle
sa
sœur
de
Montréal
pour
qu'elle
vienne
l'aider
à
inhumer
le
corps
dans
la
cave
afin
de
ne
pas
éveiller
les
soupçons.
On
se
bidonne
avec
cet
enterrement
qui
compose
le
point
focal
de
ce
roman.
Au
cadavre
de
la
mère
s'en
joignent
d'autres
qu'on
emmène
enroulés
dans
des
tapis.
Ainsi
la
cave
se
transforme
en
cimetière
auquel
il
apporte
le
décorum
qui
convient
à
un
tel
lieu.
Les
policiers
et
le
curé
rendront
nerveux
le
héros
avec
leurs
visites
impromptues,
qui
se
situeront
toutefois
dans
l'ordre
de
la
courtoisie.
Le
dilemme
est
de
savoir
comment
le
matricide
passe
comme
une
lettre
à
la
poste.
À
l'exception
de
l'enterrement,
le
reste
m'a
paru
très
faible.
Et
les
plus
sérieux
trouveront
l'humour
facile.
Il
reste
que
l'auteur
est
un
bon
conteur,
qui
semble
s'amuser
en
écrivant
ses
histoires
loufoques.
Mais
cette
fois-ci,
sa
paresse,
qu'il
admet
lui-même,
ne
rend
pas
l'œuvre
crédible
comme
c'était
le
cas
pour
les
autres
du
même
genre.
|