Lauzon,
Geneviève.
C'est
fou
comme
une
simple
phrase…
Éd.
Lanctôt,
2005,
121
p.
Des
mots
aux
gestes
Les
mots
portent
une
force
rédemptrice
ou
anéantissante.
Tous
les
personnages
de
ce
roman
agissent
sous
l'influence
d'un
aphorisme
:
"
De
la
rive
des
vents,
faut
se
sauver.
"
C'est
fou
comment
cette
simple
phrase
les
pousse
à
poer
les
gestes
les
plus
graves
pour
changer
leur
fatum.
Ce
n'est
pas
sans
rappeler
l'héroïne
de
Made
in
Auroville
de
Monique
Patenaude,
qui
se
rend
en
Inde
sous
l'influence
d'une
phrase
de
Sri
Aurobindo.
Geneviève
Lauzon
démontre
l'impact
des
maximes
sur
notre
destin.
Elle
en
a
choisi
une
qu'elle
applique
surtout
aux
circonstances
entourant
le
meurtre
d'un
jeune
artiste,
amateur
de
graffitis.
On
découvre
son
corps
dans
sa
chambre
que
l'on
a
nettoyée
après
l'assassinat.
Un
policier
de
28
ans
de
métier
est
chargé
de
l'enquête.
Ses
recherches
ne
le
mènent
nulle
part
au
point
de
prendre
une
retraite
anticipée
pour
sauver
son
honneur.
Le
nouvel
enquêteur
n'aura
pas
plus
de
succès
pour
résoudre
ce
meurtre
relié
à
des
sentiments.
La
genèse
de
ce
roman
est
intéressante.
Mais
l'intrigue
tombe
à
plat.
Chaque
chapitre
a
sa
propre
autonomie.
Certains
présentent
les
policiers,
d'autres
s'intéressent
au
fugueur
qui
collecte
les
sommes
dues
de
la
victime
pour
sa
consommation
de
drogue,
et
quelques-uns
s'attardent
à
des
personnages
liés
à
l'œuvre
uniquement
par
la
même
maxime.
On
dirait
une
variation
sur
un
même
thème,
alternant
l'écriture
métaphorique
et
prosaïque.
Œuvre
insolite
et
fragmentaire
qui
se
refuse
à
la
catégorisation.
|