Durand,
Frédérick.
Je
hurle
à
la
lune
comme
un
chien
sauvage.
Éd.
Coups
de
tête,
2008,
88
p.
Partouze
chez
les
fortunés
Ce
roman
est
à
la
littérature
ce
que
sont,
au
cinéma,
les
films
présentés
dans
les
peep
show.
C'est
un
condensé
de
toutes
les
déviances
sexuelles
qui
caractérisent
les
amateurs
d'orgie.
Sadomasochisme
et
nécrophilie
sont
au
rendez-vous
avec
toute
la
gamme
des
attirails
censés
décupler
les
plaisirs
de
la
sexualité.
La
sauvegarde
des
bonnes
mœurs
n'a
rien
à
voir
avec
le
jugement
que
nous
pouvons
porter
sur
cette
œuvre.
Pierre
Samson
a
inscrit
dans
ce
créneau
quelques
petits
chefs-d'œuvre
inspirés.
Eu
égard
au
sujet,
cet
ouvrage
de
Frédérick
Durand
ne
serait
même
pas
à
la
hauteur
des
romans
d'amour
de
la
collection
Harlequin.
C'est
moche
comme
tout,
autant
du
point
de
vue
de
l'écriture
que
du
traitement.
Dans
une
maison
cossue
se
trouvent
rassemblés,
pour
une
partouze,
des
notables
que
des
prostitués
des
deux
sexes
doivent
stimuler.
Ces
derniers
déchantent
rapidement
quand
un
esclave
sexuel
meurt
lors
d'une
séance
de
sadomasochisme.
Quand
ils
veulent
déguerpir,
les
"
bouncers
"
les
attendent
de
pied
ferme.
Le
vocabulaire
ne
séduit
pas
par
sa
richesse.
Le
dilemme
est
de
savoir
si
l'équipée
échappera
aux
sbires
de
service
embauchés
pour
protéger
leurs
patrons,
qui
n'ont
pas
intérêt
à
faire
la
une
des
journaux.
Le
plus
curieux,
c'est
que
ces
apôtres
du
sexe
bien
rémunérés
crient
à
la
lune
comme
des
chiens
sauvages
pour
condamner
la
conduite
avilissante
de
leurs
maîtres
d'un
soir.
Mais
ça
ne
sera
pas
suffisant
pour
enterrer
la
complaisance
du
jeune
auteur.
Le
marquis
de
Sade
n'aurait
pas
apprécié
le
manque
de
subtilité
de
l'assouvissement
des
pulsions
sexuelles
déjantées
de
fortunés
en
quête
de
sensations
fortes.
|