Turgeon,
Pierre.
Jour
de
feu
.
Éd.
Flammarion,
1998,
271
p.
L'Incendie
du
Parlement
de
Montréal
Le
25
avril
1849,
le
Parlement
du
Canada,
situé
à
Montréal,
est
incendié
par
des
Orangistes
alors
que
le
Gouvernement
s'apprête
à
voter
des
indemnités
à
la
population
lésée
par
les
combats
menés
contre
les
Patriotes
qui
réclamaient
l'indépendance
du
pays
à
l'instar
des
Américains
devenus
souverains
en
1802.
Curieusement,
c'est
le
chef
des
pompiers,
un
francophone
du
nom
d'Alfred
Perry,
qui
permet
d'ouvrir
les
portes
de
l'édifice
parlementaire
alors
qu'Éric
Molson
se
tient
à
la
tête
de
6000
soldats
de
la
Couronne.
Tout
brûle,
détruisant
ainsi
notre
mémoire
collective
contenue
dans
les
documents
reliés
à
notre
Histoire.
Lord
Elgin,
le
Gouverneur
du
pays,
interdit
même
au
chef
de
police
d'intervenir
pour
ne
pas
irriter
la
population
anglophone.
Pierre
Turgeon
s'est
inspiré
de
cet
événement
pour
concocter
un
polar
relié
au
personnage
de
Henry
Blake,
le
magnat
du
gaz
à
Montréal
que
des
notables
font
assassiner
pour
s'accaparer
de
sa
richesse.
Sa
jeune
veuve
et
son
père,
Gustave
Hamelin,
l'ingénieur
de
Blake,
sont
menacés,
mais
Stéphane
Talbot
se
transforme
en
défenseur
de
cette
femme
qu'il
aime.
Il
prépare
un
plan
meurtrier
afin
de
mettre
un
terme
à
la
situation
défavorable
des
Canadiens-français.
Ce
roman
historique
est
bien
documenté.
L'auteur
a
su
mêler
avec
habileté
ses
sources
à
l'art
romanesque.
À
l'intérieur
d'une
histoire
d'amour,
il
fait
ressortir
l'injustice
dont
sont
victimes
les
premiers
colons
du
pays.
Et
comme
les
incendies
sont
les
armes
favorites
des
conquérants
anglais,
il
faut
lutter
ardemment
pour
protéger
ses
acquis,
tel
le
réseau
souterrain
de
conduites
de
gaz
de
Montréal
que
nous
apprenons
à
connaître
à
travers
une
intrigue
originale.
L'auteur
révèle
un
pan
inconnu
de
notre
Histoire
avec
une
plume
maîtrisée
qui
transmet
au
polar
ses
lettres
de
noblesse.
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