Beauchemin,
Yves
Juliette
Pomerleau.
Éd.
Québec
Amérique,
1989,
691
p.
Une
obèse
à
la
rescousse
des
siens
Les
romans
d'Yves
Beauchemin
sont
échevelés,
celui-ci
comme
les
autres.
L'auteur
ne
serre
pas
assez
la
trame.
Il
laisse
courir
son
imagination,
ce
qui
donne
des
trouvailles
heureuses
et,
aussi,
des
digressions
qui
finissent
par
lasser.
Les
sagas
sont
intéressantes
quand
elles
ne
se
nourrissent
pas
à
tous
les
râteliers.
Dans
ce
roman,
Juliette
Pomerleau
se
transforme
en
détective
pour
que
son
petit-neveu
retrouve
sa
mère.
Au
volant
de
sa
Toyota,
elle
quitte
Montréal
pour
Saint-Hyacinthe
afin
de
débusquer
sa
nièce
toxicomane.
L'auteur
exploite
cette
situation
à
travers
des
péripéties
farfelues
qui
vont
en
tous
sens.
Le
passage
de
l'oiseau
à
la
patte
cassée
est
un
exemple
très
réussi.
Ce
qui
ressort
finalement
de
cette
œuvre
monumentale,
c'est
la
générosité
sans
bornes
de
l'héroïne.
Ceux
qui
apprécient
les
bons
sentiments
ne
se
tromperont
pas
en
lisant
ce
roman.
Ce
petit
polar
est
très
visuel.
Yves
Beauchemin
fournit
tous
les
éléments
qui
pourraient
servir
à
un
éventuel
tournage
cinématographique.
Juliette
Pomerleau
ressemble
davantage
à
un
télé-feuilleton
qui,
de
semaine
en
semaine,
aborde
un
thème
différent.
Bref,
l'auteur
a
atteint
son
objectif
en
jouant
sur
la
démesure
pour
divertir
le
grand
public
d'autant
plus
que
sa
plume
est
des
plus
alerte.
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