Canniccioni,
François.
La
Juive.
Éd.
Septentrion,
2002,
109
p.
L'Amour
en
Tunisie
François
Canniccioni
est
natif
de
Marseille.
Établi
au
Québec
depuis
des
décennies,
il
a
écrit
des
romans
appartenant
à
différents
genres.
Il
est
l’auteur
de
polars
et
de
romans
qui
reflètent
un
peu
le
parcours
de
sa
vie.
Dans
La
Juive,
il
nous
conduit
en
Tunisie
au
moment
de
la
Deuxième
Guerre
mondiale.
Ses
héros
sont
deux
jeunes
que
la
religion
et
l’origine
ethnique
éloignent,
mais
que
la
fébrilité
de
l’âge
et
du
sport
réunit.
Qu’importe
!
Moins
le
poids
des
ans
se
fait
sentir,
moins
les
cloisons
sont
étanches.
L’un
chrétien,
l’autre
juive,
voilà
les
deux
jeunes
tourtereaux
mariés
avec
l’assentiment
des
parents,
qui
ont
écouté
la
voix
du
cœur
au
lieu
de
celle
de
leur
ghetto.
Heureux
mariage
béni
par
la
venue
d’un
enfant.
Vivant
paisiblement
dans
une
Tunisie
tolérante,
le
jeune
couple
file
le
bonheur
parfait
jusqu’au
jour
où
le
nazisme
brise
les
liens
de
ceux
qui
s’aiment
en
imposant
ses
interdits
au-delà
de
la
Méditerranée.
C’est
toujours
ce
qui
arrive
quand
l’humanité
doit
se
soumettre
à
une
idéologie
ou
à
une
utopie.
Famille
désunie
par
des
préjugés
raciaux
que
le
mari
combat
pour
un
retour
au
bercail
de
ses
amours.
Le
jeune
héros
est
plus
ou
moins
coupable
de
cet
enlèvement
pour
ne
pas
avoir
suivi
les
conseils
d'un
ami
allemand,
mais
on
ne
peut
douter
de
l'authenticité
de
ses
sentiments.
La
Juive
est
une
œuvre
mineure,
mais
elle
a
au
moins
le
mérite
de
pointer
la
guerre
dans
toute
son
horreur,
comme
on
peut
le
constater
aussi
dans
La
Lente
Découverte
de
l’étrangeté
de
Victor
Teboul
et
dans
Visage
retrouvé
de
Wajdi
Mouawad.
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