Rioux,
Hélène
.
Mercredi
soir
au
bout
du
monde.
Éd.
XYZ,
2007,
227
p.
Un
seul
même
grand
village
Quand
un
romancier
tourne
autour
de
la
soixantaine,
il
sent
parfois
le
désir
d'écrire
un
condensé
de
ce
qu'il
a
retenu
de
l'existence.
Le
résultat
est
des
plus
probant
pour
Marie-Claire
Blais.
Hélène
Rioux
a
suivi
cette
mouvance
avec
non
moins
de
succès.
À
partir
du
Bout
du
monde,
un
boui-boui
où
s'assemblent,
le
mercredi
soir,
des
joueurs
de
cinq
cents,
nous
entreprenons
un
voyage
qui
laisse
croire
qu'il
s'agit
de
nouvelles
liées
aux
aventures
de
différents
personnages.
Nous
nous
apercevons
rapidement
qu'il
s'agit
de
l'avers
et
du
revers
de
la
même
médaille,
qui
révèlent
que
nous
habitons
un
village
planétaire
commun.
Peu
importe
les
intérêts
des
protagonistes,
chacun
mène,
sous
tous
azimuts,
une
vie
de
canard
aux
ailes
brisées.
L'auteure
renvoie
l'aventure
humaine
à
un
soi-disant
film
culte,
qui
s'intitule
justement
Broken
Wings.
En
fait,
son
roman
est
un
miroir
brisé
qui
reflète
une
identité
de
jumeaux
à
cause
de
leurs
liens
aux
mêmes
intérêts,
aux
mêmes
craintes,
aux
mêmes
déconvenues.
Il
n'y
a
pas
que
Dany
Laferrière
qui
peut
se
dire
écrivain
japonais.
Tout
est
inclusif
pour
bien
signaler
que
la
traversée
de
la
vie
se
fait
sur
un
seul
bateau
et
aboutit
au
même
quai.
Ce
premier
"
fragment
de
notre
monde
"
d'Hélène
Rioux
inaugure
bien
sa
série
avec
un
puzzle
dont
les
pièces
s'ajustent
en
douceur
pour
nous
laisser
découvrir
que
tous
les
chemins
mènent
à
Rome.
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