|
Gagnon,
Pierre
Cent
mètres
.
Éd.
Druide,
2015,
152
p.
La
Valse
à
mille
temps
La
vie
est-elle
une
course
de
100
mètres
?
Tout
pousse
à
y
croire.
On
vit
même
dangereusement
pour
se
donner
l'impression
d'être
bien
adaptés
à
la
société
des
records
Guinness.
Il
faut
être
le
champion
de
la
course
à
n'importe
quoi.
|
Dans
ce
contexte,
on
peut
comprendre
les
crises
d'angoisse
qui
alimentent
la
clientèle
des
psys.
Avec
son
roman,
Pierre
Gagnon
lance
une
invitation
au
ralentissement.
Une
invitation
aussi
peu
efficace
que
la
publicité
gouvernementale
qui
invite
les
jeunes
à
ralentir
sur
les
routes.
Le
narrateur,
lui,
est
bien
convaincu
de
la
nécessité
d'adopter
un
rythme
de
vie
qui
s'éloigne
de
la
valse
à
mille
temps.
L'important
reste
le
regard
empathique
que
l'on
porte
sur
autrui,
voire
sur
l'amour
pour
lequel
on
est
prêt
à
s'engager.
Bref,
c'est
l'autre
qui
compte.
L'objectif
de
l'auteur
est
louable,
mais
le
discours
qui
le
supporte
est
peu
convaincant.
L'écriture
coule
avec
fluidité
sans
parvenir
à
entraîner
lecteur
dans
son
sillon.
En
somme,
c'est
une
œuvre
pas
assez
prégnante.
|