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Amyot,
Linda.
Les
Murs
blancs.
Éd.
Leméac,
2006,
121
p.
Femme
atteinte
d'un
cancer
La
maternité
est
au
cœur
des
préoccupations
de
Linda
Amyot.
Dans
Ha
Long,
une
Québécoise
stérile
et
son
mari
adoptaient
une
Vietnamienne.
Avec
ce
roman,
l'auteure
nous
présente
une
héroïne
de
34
ans
qui
a
subi
une
hystérectomie
pour
éliminer
une
tumeur
maligne.
Ainsi
privée
de
sa
fécondité,
Ysa
suivra
un
long
parcours
avant
de
trouver
la
lumière
au
bout
du
tunnel.
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Un
amour
rompu
l'a
laissée
sans
enfants.
Un
malheur
n'arrive
jamais
seul.
Un
test
médical
révèle
qu'elle
est
atteinte
d'un
cancer,
comme
sa
mère,
décédée
depuis
peu.
La
chimiothérapie
a
produit
les
effets
escomptés.
En
rémission,
elle
profite
de
la
générosité
de
l'oncle
d'une
amie,
qui
met
à
sa
disposition
sa
maison
de
Mexico
pendant
qu'il
séjourne
à
l'étranger.
Dans
ce
nouvel
environnement,
elle
prendra
le
temps
qu'il
faut
pour
se
remettre
sur
pied.
Grâce
à
sa
connaissance
approximative
de
l'espagnol,
elle
peut
fraterniser
avec
ceux
qui
bénéficient
comme
elle
de
la
générosité
de
ce
mécène.
Après
avoir
côtoyé
la
grande
faucheuse,
Ysa
réalise
que
la
mort
ne
peut
être
comprise
sans
une
existence
bien
remplie.
L'ablation
des
ovaires
de
l'héroïne
ralentit
sa
marche
vers
la
lumière
qui
éclaire
toutes
les
couleurs
de
la
vie.
Avant
de
trouver
le
blanc
qui
les
réunit
toutes,
elle
se
livre
à
un
long
exercice
d'intériorisation
pour
affronter
avec
sérénité
sa
finitude.
Famille,
amitiés,
amours,
enseignement
et
patients
dont
elle
a
partagé
les
angoisses
entre
les
murs
blancs
de
l'hôpital
meublent
la
méditation
qui
mettra
en
perspective
l'histoire
de
sa
vie.
Soutenue
en
plus
par
ses
nouvelles
connaissances,
elle
peut
espérer
une
rémission
définitive.
En
somme,
le
roman
suggère
la
fraternité
comme
remède
aux
maux
de
l'âme
et
du
corps.
Ysa
parcourt
son
chemin
intérieur
en
suivant
les
routes
mexicaines.
De
Mexico
à
Mérida,
en
passant
par
Oaxaca,
le
pays
s'ajuste
à
l'état
d'âme
de
l'héroïne
qui
renaît
au
contact
d'une
culture
haute
en
couleurs.
Elle
s'intéresse
particulièrement
à
une
femme
peintre,
Frida
Khalo,
dont
les
toiles
résument
sa
vie.
Elle
se
voit
dans
La
Colonne
brisée,
une
œuvre
qui
illustre
la
fracture
de
son
esprit.
Cet
univers
l'aide
à
chasser
les
ténèbres,
mais
c'est
surtout
grâce
à
son
empathie
pour
le
mauvais
sort
des
uns
et
à
son
observation
du
bonheur
des
autres
qu'elle
découvre
sa
place
au
soleil.
Linda
Amyot
a
réuni
un
matériel
colossal
qu'elle
a
tenté
de
condenser
en
120
pages.
Elle
n'a
pas
atteint
son
objectif.
Qui
trop
embrasse,
mal
étreint.
Le
nombre
effarant
de
personnages
qui
illustrent
le
passé
et
le
cheminement
de
l'héroïne
rappelle
plutôt
un
carrousel
belge
flamboyant
qu'une
quête
de
soi
après
une
grave
maladie.
Sur
un
sujet
connexe,
André
Ricard
a
écrit
Une
paix
d'usage,
une
œuvre
exigeante
qui
ne
tente
pas
d'établir
la
quadrature
du
cercle.
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